Idayam: Gare Du Nord

Idayam 2006
Cover Idayam

01. Idayam: Gare Du Nord

Interpret: Idayam
Album: Idayam
Titel: Gare Du Nord (01/05)
Jahr: 2006
Komponist: Idayam (Tavernes, Frankreich)

Lyrics

Ça fait bien une vingtaine d’années que j’évolue dans un paysAutor: Idayam
Qui physiquement n’est pas le mien mais que je porte dans mon coeur
Malgré cela quand on me demande si je me sens français ou étranger
Je réponds étranger car le regard des autres sur moi
Me fais redevenir ce que ma couleur est
L’existence d’un parti comme le F. N
Me fais comprendre que je ne suis pas chez moi, ici
D’autant plus vexant car j’ai là, tous mes souvenirs de vie
Et puis, mon grand père a offert sa vie pour ce pays
Moi, j’ai pensé français, j’ai chié français
Et j’ai eu droit au bras d’honneur français
Ce sentiment de rejet
Voit certain d’entre nous tendre les mains
Vers le communautarisme, oh putain
Les gens qui vivent loin de leur pays d’origine
Se sentent doublement obligé de se rattacher à leur racine
Amma, appa ne veulent pas
Que j’unisse mon existence avec une blanche
Je m’aperçois que le refus persiste des deux côtés
En moi, je porte deux cultures mais je suis deux fois plus pénalisé
La France et le bled, joue au ping pong avec mon esprit
Et j’attends impatiemment la fin de la partie
C’est la ghettoïsation des mentalités qu’il faudrait anéantir
Mais faut pas se mentir
Elle est pérenne depuis des générations
Hélas, c’est comme ces haineuses institutions
Mes amis sont tous aveugles et on entend nos cœurs battre
Nos yeux ne guideront jamais nos pensées

Refrain
– Qu’est ce que tu fais de tes valeurs Kasim ?
Qu’est ce que tu fais de ta culture, de ta religion ?
Ecoutes ta mère. Nous on est tes parents.
On donnerait n’importe quoi pour toi,
on pourrait tout faire pour toi,
tu es notre seul fils, tu es notre avenir.
C’est la dernière fois que je te le demande.
– Non tu me demandes pas,
tu m’ordonnes comme tu as toujours fait avec moi.”

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Idayam: Les Vrais Punis

Idayam 2006
Cover Idayam

04. Idayam: Les Vrais Punis

Interpret: Idayam
Album: Idayam
Titel: Les Vrais Punis (04/05)
Jahr: 2006
Komponist: Idayam (Tavernes, Frankreich)

Lyrics

Son papa, sa joie, il n’est plus làAutor: Idayam
Ils disent que c’est la loi
On le lui a arraché des bras
Les hommes en noir ont choisi
Bonheur perdu… Bonheur enfui
L’oiseau dans la cage, il l’a libéré
Son père, lui, on l’a cloisonné
En vain, c’est celui qui réclame
quand surviennent les petits drames
Quand l’honneur du père est souillé, en récré
C’est à coup de poing qu’il lui redonne sa fierté
à 4 heure et demi, la solitude vient le chercher
La nuit, réveillé par des pleurs… sa mère
Difficile pour un mouflet
de comprendre que la justice peut séparer
deux grandes personnes qui se sont aimées
Une peine de 15 ans,”Est-ce que c’est long, maman ?”
Pour lui, c’est toute une vie
Entre amour reclu et regret
L’enfance file à une allure immodéré
Le temps ne peut se rattrapper

Refrain

Est-ce qu’on existe quand on nous prive du vent,
des arbres et des rires d’enfants
Laché dans l’enclos de la cruauté, des regards glacé
ou la chaleur des êtres aimés
n’est permis qu’en minute compté
Elles se voient mais ne peuvent se toucher
La porte se referme et la lumière disparait
Et dans l’obscurité
Elle attend une visite… un courrier
Ses yeux se sont posés sur de vieilles photos
Elle explose en sanglot
Et dans son sommeil
Elle se surprend à écouter
des timbres de voix si familier :
“Courage, on est là, on pense à toi”
La force que procure ses mots
l’aide à retrouver un éphèmère repos
Une séparation qui se compte à présent en années
Une blessure qui ne s’est jamais cicatrisée
Au parloir, sa fille se jète dans ses bras
Je vais mettre mon 2eme enfant au monde, mama
Et tu n’est même pas là
A côté d’elle se tenait sa petite fille intimidé
la mami s’empresse de l’embrasser
L’enfant l’observe et ajoute bonjour madame
l’ absence institutionnalisée
à fait d’elle une étrangère aux yeux de ceux qu’elle aimait
…Bonjour madame

Refrain

C’était un vendredi 10 juin
il a cessé d’être un matricule pour redevenir mon petit frangin
Quand on s’est retrouvé
le monde a cessé d’exister pourtant il était bien là sous nos pieds
Mais il a fallut peu de temps pour saisir
Mon petit refré…
Il ne reste plus rien de s’ qu’il a été
Ce n’est plus le même homme
Il est froid, distant à la fois
Perdre un être chère alors qu’il est vivant
c’est blessant
Entre nous un mur s’est érigé
c’est moi qu’on aurait du emmener
J’aurai essayé d’en parler
On dit d’là -bas que c’est l’école de la criminalité
Qu’est-ce qu’on t’as appris ?
Qu’est-ce qu’on t’as fait ?
Là-bas on anéanti
on n’aide pas à se réinsérer
il est libre
mais j’ai l’impression qu’il reste incarséré
Leurs barreaux invisibles
je commence tout juste à les palper

Outro
Quand vous condamnez quelqu’un
c’est tout son entourage que vous condamnez
Quand vous enfermez une personne
C’est une centaine de personne que vous enfermé

A méditer